As-tu l’impression de ne pas être là où tu devrais être ? Dans le lieu, le travail, le rôle ou la posture que tu as avec tes amis ou ta famille ? Penses-tu que trouver sa place est d’abord la trouver professionnellement ? Tourner en rond, chercher sans savoir vraiment quoi chercher est familier à beaucoup d’entre nous, tu ne te sens pas à ta place ? Tu n’es pas seul.e !

Dans cet article je vais te faire un retour de ma propre expérience, t’expliquer comment j’ai réussi à comprendre où était véritablement ma place et par quelles étapes je suis passée pour en arriver là. J’espère que mon témoignage t’aidera à te rapprocher encore un peu plus de ta vraie nature. 

Les injonctions 

Quand j’entendais “il faut que tu fasses des études”, “il faut que tu trouve un bon travail”, “il faut que tu sois passionnée par ton travail”, “il faut que tu trouves un CDI”, “il faut que tu trouve un copain comme-ci, comme-ça”, “il faut que tu vives à côté de ta famille…”. 

Mais À QUEL MOMENT ?!  

J’ai longtemps cru que je faisais mes propres choix, alors qu’en réalité j’étais gouvernée par les injonctions que l’on m’imposait. A quel moment tu as le devoir d’écouter et d’obéir à tout ce qu’on te dit car “c’est bon pour toi” ? A quel moment une personne qui n’est ni dans ta tête, ni dans ton corps, ni dans ta vie sait mieux que toi ce qui est bon pour toi ? 

Par amour, nous avons tendance à projeter nos propres choix vers ceux que l’on aime. 
Par amour, nous avons besoin de faire valider par autrui les choix que l’on a fait.
Par amour, nous conseillons, nous aidons, nous faisons au mieux pour l’autre. Mais savons vraiment ce dont il/elle a réellement besoin ? 

Qu’est ce qu’une injonction ? 

Définition injonction : Ordre formel d’obéir sur-le-champ sous menace de sanction.

Voir la définition détaillée d’une injonction ici.

Qu’est ce qu’une injonction sociale ? Ce sont toutes les obligations que nous imposons, que nous suggérons, ou que nous nous imposons nous-mêmes sous peine -bien souvent illusoire-  d’être rejeté.e par notre groupe social, notre famille, nos amis, nos collègues… 

“Fais plaisir” ! 

Avant de comprendre que tout cela était des injonctions, j’ai essayé, de toutes mes forces, de m’y convenir et de m’y adapter.

Personnellement, j’ai été guidée par l’injonction : “Fais plaisir”. Je pensais inconsciemment que je devais faire plaisir à tout le monde pour pouvoir être aimée en retour. Je modifiais donc ma façon d’être pour ne pas déranger, ne pas choquer, ne pas faire de vagues. A la longue je peux te dire que j’ai totalement inhibé ma vraie nature, mon vrai moi. Je ne savais plus qui j’étais au fond de moi. 

Cette injonction m’a transmise la peur de dire non, de décevoir. A contrario et malgré tout, il y a aussi des avantages à grandir avec des injonctions. J’ai été dotée d’empathie -même si on peut avoir de l’empathie sans cette injonction-, je reste agréable à vivre et je suis très polie. Par ailleurs, ce sont des qualités que je recherche aussi chez les autres. 

“Trouve un bon travail, qui te plait et qui paye bien”

Alors celui-là, je ne l’ai jamais trouvé ! J’ai trouvé des travails qui payent bien, mais je ne me suis jamais sentie à ma place, il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas. Entre autres burn-out et brown-out, je divaguais comme un navire dans le triangle des Bermudes.

Pourtant, j’ai insisté. J’ai insisté car je pensais que je pourrais trouver un travail classique en CDI, que j’aime et qui est socialement admis… Sauf que comme je te l’ai dit plus haut, j’ai perdu la connexion à ma nature profonde. 

Sans me connaître véritablement, je n’ai pas pu me respecter ni respecter mes besoins fondamentaux. C’est en commençant à me questionner et réfléchir à ce que j’aime, ce que je n’aime pas que j’ai compris une évidence : ma place est ailleurs. 

La découverte de ma véritable identité

L’effet WOAW

Ce n’est pas exactement une découverte car l’on sait tous plus ou moins qui l’on est finalement. Je dirais plutôt que c’est une redécouverte qui donne un peu cet effet : “Mais WOAW, mais c’est vrai ! Je suis comme ça, mais pourquoi je ne l’ai pas su plutôt, c’est évident pourtant !”

Une prise de conscience, une claque, enfin.

Je me suis longtemps cherchée, ça a pris peut-être une dizaine d’années. On va dire que je n’ai pas non plus pris les chemins les plus rapides. 

Tu vas peut-être te reconnaître dans mes mots; J’ai toujours eu cette tendance à prendre plaisir dans l’exploration, l’aventure. Ça a bien évidemment des avantages, mais aussi des inconvénients. Le plus grand avantage est qu’à présent je peux te guider dans différents processus en rapport avec les objectifs que tu te fixes. Le plus grand inconvénient, c’est que je me suis retrouvée dans des situations de souffrance et de mal-être qui sont, tu t’en doutes, pénibles à vivre. 

Tu ne te sens pas à ta place ? Tu n’es pas seul.e !

Je vais te lister tout ce qui m’a aidé pour mieux me connaître. Il n’y a pas d’ordre précis, je n’ai jamais eu de rythme régulier -RIP mes bulletins scolaires avec “Estelle gagnerait à être plus régulière dans son travail”-.

Je t’invite à essayer de te questionner sur ce qui fait sens pour toi dans la liste. Voici ce qui m’a aidé :

• Connaître ce que j’aime / ce que je veux
• Connaître ce que je n’aime pas / ce que je ne veux pas
• Agir en conséquence pour aller vers ce que j’aime 
• Prendre confiance en moi et oser dire non
• Plusieurs phases d’introspection de questionnement existentiel sur le sens de la vie
• La recherche de mon Ikigaï, ma mission de vie
• M’inspirer de personnes, de pratiques, de lieux
• Apprendre, me former (livres, podcast, vidéos, blogs, essais, coaching, mentoring, thérapies…)
• Questionner et éliminer des croyances limitantes
• Définir mes valeurs
• Faire des plans d’action étape par étape 
• Investir en moi en priorité

Si tu penses que cet article peut aider une autre personne à trouver sa place, je t’invite à le lui partager 🙂

A bientôt mon petit coquelicot 😉