4 clés pour trouver son Ikigaï
Le besoin de trouver du sens dans son travail est le besoin fondamental des générations Y. (Tu es de la génération X si tu es né.e entre 1961 et 1983, de la génération Y si tu es né entre 1984 et 1996 et de la génération Z si tu es né entre 1997 et 2010 -selon les sociologues, les dates peuvent variées-). Ce besoin est tellement marqué qu’il est entrain de renverser tous les codes mis en place par la génération X dans le domaine professionnel. Nous gagnerons tous à trouver ce qui nous anime, trouver cette mission de vie pour laquelle nous aimerions nous lever le matin. Pour cela je te partage dans cet article, 4 clés pour trouver ton Ikigaï 🙂
Qu’est-ce que l’Ikigaï ?
Ikigaï est un terme japonais qui signifie « raison d’être » ou « joie de vivre« . C’est un terme courant qui est utilisé par les japonais. C’est à partir de la période Heian de 794 à 1185 ap J-C que la philosophie de l’ikigaï devient un modèle de vie propice à la santé et à la longévité comme les centenaires d’Okinawa.
L’ikigaï fonctionne comme un puzzle, une énigme propre à soi comportant 4 socles à élucider :
– Ce que j’aime
– Ce pour quoi je suis doué.e
– Ce dont le monde a besoin
– Ce pour quoi je peux être payé.e
L’unification de ces 4 pôles forme une synergie qui indique ta mission de vie, ta raison d’être.

Les 4 clés pour trouver son Ikigaï
Avant de te lancer
Je vais te dévoiler les étapes par lesquelles je suis passée pour trouver mon Ikigaï. Avant toute chose il faut que tu saches que trouver son Ikigaï peut prendre 3 semaines comme 3 ans. Pour le trouver il faut se connaître et être au plus proche de ses envies et ses besoins. C’est une véritable introspection, la plus intense que j’ai connu mais la plus révélatrice aussi.
Trouver ton Ikigaï te permettra :
- De trouver le véritable sens de ta vie
- De te reconnecter avec ce dont tu as vraiment besoin
- De te recentrer sur toi et de te faire passer en priorité
- D’améliorer ton quotidien, de changer de travail
- D’être plus aligné.e avec TA vision du monde
- De t’épanouir professionnellement et personnellement
- De te rendre réellement utile
- D’enfin prendre la place qui t’est offerte dans ce monde
Ma méthode pour trouver son Ikigaï
Avant toute chose je te conseille fortement d’avoir une trace écrite. Tu peux prendre un carnet, des feuilles, des notes sur ton téléphone, ton ordinateur… J’ai opté pour un Google Doc qui permet d’y accéder de n’importe où tant que l’on dispose d’une connexion internet.
1ère étape : ce que tu aimes
Il faut identifier clairement ce que tu aimes et ce que tu n’aimes pas. Pour cela tu peux partir de ta situation actuelle, et noter dans un premier temps ce que tu n’aimes pas (c’est le plus facile) en détaillant l’effet que ça te fait et ce que tu aimerais à la place dans l’idéal.
Je te partage un exemple de ce que j’ai pu noter. Tu preux reprendre le tableau comme suit :



Pareil dans le sens inverse avec ce que tu aimes :



2ème étape : ce pour quoi tu es doué.e
Pour cette deuxième étape j’ai mis mes proches à contribution. Je t’invite à poser ces questions à 5 personnes et noter leurs réponses :
- Pourquoi mes proches font-ils appel à moi ? Pourquoi me demandes-tu conseil ? Dans quoi tu me trouves doué.e ?
De ton côté, liste également ce en quoi tu penses être doué.e, c’est-à-dire, naturellement plus que la moyenne. C’est en quelque sorte ta ou tes zones de génie. Souligne les similitudes, la ou les choses qui reviennent à chaque fois correspondent à ce pour quoi tu es naturellement doué.é.
3ème étape : ce dont le monde a besoin
Pour cette étape il va falloir noter ce que toi, tu identifies comme besoin -j’insiste, c’est uniquement TA vision des choses qui compte. Celle de tes proches ne doit pas entrer en jeu-. Pour cela il faudra que tu répondes à ces 2 questions :
- Pour quelles causes pourrais-je me battre ? Qu’est ce qui me révolte ?
- Comment pourrait-on rendre le monde meilleur selon moi ? Comment le monde pourrait-il aller mieux ?
Souligne les mots clé et reformule clairement. « Selon moi, le monde a besoin de ….. ». Simple, mais efficace 😉
4ème étape : ce pour quoi je peux être payé.e
Pour cette dernière étape, qui à mon sens est la plus difficile, il va falloir surpasser ton égo et la peur de manquer d’argent.
Si tu remarques quelques difficultés, je te conseille de t’approprier les exercices que je propose dans cet article pour vaincre la peur de manquer d’argent.
Réponds d’abord à ces questions, et liste tous les métiers possibles ou ceux que tu peux créer -oui, l’audace est possible mon petit coquelicot 🙂 –
- Pour quelles raisons je voudrais qu’on se rappelle de moi ?
- Quelles sont les personnes, personnalités, personnages qui m’inspirent et pourquoi ?
- Quels métiers je voulais faire étant petit.e ? Pourquoi ai-je abandonné l’idée ?
- Quels sont mes rêves les plus fous ? Comment/par quoi je peux tendre vers eux ?
BONUS
Une fois que tu as réussi ces étapes, que tu y vois un peu plus clair, il va falloir que tu formules clairement ton Ikigaï ou ta mission de vie en faisant attention de relier les 4 piliers pour que ton ikigaï soit viable.
Je te partage deux questions d’introspection qui m’ont beaucoup aidé :
- Si j’avais une baguette magique, à quoi ressemblerait ma vie ?
- Si j’avais pleinement confiance en moi qu’est ce que je ferais ? attitude ? ressenti des choses ?
Je crois que je te le répètes régulièrement mais se connaître est la clé qui t’ouvriras toutes les portes. Pas sans difficultés évidemment, cependant tu pourras en ouvrir beaucoup plus que ceux qui ne se connaissent pas et ne font pas cet effort 😉
A bientôt mon petit coquelicot !



Super article inspirant et illustré d’exemples. C’est un outil que je souhaite utiliser pour moi dans un premier temps, et aussi lors de mes séances de coaching. J’ai déjà lu pas mal de choses sur l’IKIGAI, mais là c’est clair et concis.
Merci pour cet article qui va mettre très utile ! 🙂
Merci pour cette article clair et important. On entend beaucoup parlé de ce sujet qui reste très actuel et dont on a besoin ! 🙂 A nos notes !
Article super complet et détaillé, c’est top !
Je me suis déjà fait coacher, et en effet, commencer par une méthode d’introspection est révélatrice et porteuse de sens ! On m’avait demandé d’identifier mes valeurs, mes croyances limitantes, mes petits bonheurs, etc. Mais cette méthode semble tellement plus complète et cohérente ! Je ferai la réflexion sur la baguette magique dès ce soir, un bon exercice je pense 😉 Bref, merci beaucoup !
Bonjour, merci pour cet article très clair. C’est tellement difficile de faire ce travail d’introspection car on n’a pas l’habitude d’être tourné vers soi mais plutôt d’essayer de suivre des normes que l’on nous impose depuis toujours. C’est tellement important et c’est sans doute la clé du succès !
Merci pour cet article 🙏! Trouver mon Ikigaï m’a beaucoup aidé pour passer à l’action et me sortir d’une situation professionnelle qui ne me correspondait pas… c’était il y a 2 ans ! Aujourd’hui, beaucoup de changements pour moi, la route est encore longue… La lecture de cet article fait beaucoup de bien en ce début de semaine 😊! D’ailleurs, pour la petite histoire, j’ai un cadre déco dans mon bureau (à la maison) avec une affiche de l’Ikigaï. C’est une manière pour moi de me recentrer sur mon Ikigaï dans les moments de doute 😉.
Bonjour et merci pour cet article super précis et complet! J’ai découvert l’Ikigaï lors d’un bilan de compétences et j’ai donc déjà eu l’occasion de faire cet exercice. Ça m’a vraiment beaucoup aidé à faire tout ce travail d’introspection et à réfléchir à mon futur projet professionnel.
c’est important de faire cette analyse régulièrement, merci pour cet article
Très bonne méthode pour être aligné dans ce que l’on veut faire, et finalement… que ça marche !
Merci pour cet article! Il n’est pas facile de découvrir notre ikigai, mais le trouver nous rendra plus en paix avec nous-mêmes. Nous vivrons donc avec un sens qui nous rend heureux, nous et les gens qui nous entourent. Merci encore!
Super article sur l’ikigai ! J’avais déjà entendu parlé de ça mais je trouvais ça très abstrait. Ton explication me parle ! Je vais me laisser tenter par l’expérience ! D’autant que le point « ce dont le monde a besoin » me fait réagir, je crois que naturellement on ne pense pas à ça, et au final c’est peut-être pour ça qu’on sent ce manque d’alignement entre soi et le monde…. A creuser !