Conscience

Comment déconstruire nos préjugés ?

Nos préjugés sont nombreux : « les hommes ne peuvent pas faire plusieurs chose à la fois », « les femmes sont plus douces que les hommes », « il faut bien travailler à l’école pour avoir un métier passionnant », « les psychologues sont pour les fous »…Comment déconstruire nos préjugés ?

La vulgarisation de nos propos tiennent leur origine dans notre éducation, la sphère dans laquelle on grandit et celle dans laquelle nous choisissons d’évoluer. Tu as des préjugés ? C’est normal. En revanche, si tu souhaites améliorer tes relations, être plus aligné.e à tes principes de vie et tes valeurs, si tu souhaites avoir plus d‘ouverture d’esprit, alors il nécessaire de briser le mécanisme inconscient de la construction de nos idées reçues. Tu as sonné à la bonne porte, je vais te donner des pistes et des conseils pour t’aider à briser tes préjugés !

Qu’est ce qu’un préjugé ?

Les préjugés sont par définition : « Jugement sur quelqu’un, quelque chose, qui est formé à l’avance selon certains critères personnels et qui oriente en bien ou en mal les dispositions d’esprit à l’égard de cette personne, de cette chose »

Avoir des préjugés est un processus cognitif et inconscient qui est normal. C’est mettre une étiquette sur un groupe de personne et la généraliser de façon extrême. C’est catégoriser des groupes d’individus selon des jugements de valeurs qui ne sont pas fondés sur la réalité. Ils ne sont en aucun cas véritables. Cette simplification de l‘identification de nos groupes sociaux n’en demeure pas moins utile dans notre société. Cela permet de créer un raccourci, de passer l’étape de la « vérification » et de la réflexion afin d’éviter la sortie de zone de confort et de remise en question.

Pourquoi avons-nous des préjugés ?

Pour être accepté.e dans notre groupe d’appartenance

Nos préjugés dépendent de notre cercle social, de notre groupe, de notre tribu.

Avoir les mêmes stéréotypes et préjugés que nos pairs nous montre que l’on a le même langage, les mêmes codes sociaux et donc montre notre appartenance au groupe.

L’être humain est un être social. Nous ne pouvons pas nous élever de manière matérielle, psychologique ou spirituelle uniquement seul. Nous avons besoin des uns et des autres, ce pourquoi toutes les sociétés humaines sont basées sur la spécialisation et la répartition des tâches au service du plus grand nombre.

La plus grande peur de l’être humain est la peur du rejet. C’est de cette peur que commence une vaste quantité de nos comportements. Pour ainsi dire, notre cerveau a été formaté depuis des milliers d’années en ce sens . Il est particulièrement aiguisé pour éviter le rejet social ; ainsi pour notre cerveau reptilien, primitif : REJET = MORT.

Conséquences des préjugés

Les idées préconçues forment donc l‘appartenance au groupe social en plus de nous faire gagner du temps. Néanmoins, faire des raccourcis, des amalgames, généraliser, simplifier, catégoriser a des conséquences néfastes dans notre société et sur notre psyché humaine.

Qui n’a pas été pointé du doigt par un jugement de valeur de la part d’une tierce personne de façon directe ou indirecte ?

Avoir des préjugés, ne jamais les remettre en question ouvre la grande porte des croyances limitantes. (Ce fera l’objet d’un article très prochainement 🙂 )

Ainsi la paresse de l’esprit de créer des raccourcis marque l‘ignorance d’un individu. Cela ne veut pas dire que l’on a un manque d’intelligence (en terme de Quotient Intellectuel), mais que l’on manque peut-être un peu plus d’intelligence émotionnelle.

Heureusement pour nous, rien n’est figé, rien n’est acquis et nous pouvons augmenter cette intelligence de manière simple nous amenant vers la déconstruction de nos préjugés et de nos stéréotypes.

Comment déconstruire nos stéréotypes et nos préjugés ?

Je vais te proposer une série de questions d’introspection à te poser face à un préjugé. Il est important de pouvoir remettre en question et discuter de l’ordre établi, des codes d’un groupe et de ses limites. Remettre en question ne signifie par rejeter, exclure ou punir.

Pouvoir se poser les bonnes questions, au bon moment en revanche, augmentera significativement ta tolérance et ton ouverture d’esprit.

Si tu arrives à augmenter ta capacité de tolérance et ton ouverture d’esprit, cela te permettra de lier des liens plus forts avec les autres, d’améliorer significativement ton adaptation sociale et de mieux comprendre le monde dans lequel tu évolues.

  • Est-ce normal de dire ça, de penser ça ?
  • Pourquoi cela m’est normal ?
  • Est-ce normal pour une autre personne dans un autre contexte ?
  • A partir de quand ai-je commencé à penser, agir comme cela ?
  • Quelles émotions ressentirais-je si cela n’était pas vrai ?
  • Qu’est ce que la vérité ?
  • Peut-on avoir plusieurs vérités ?
  • Si j’avais grandis un un autre environnement social, aurais-je les mêmes pensées et paroles que maintenant ?
  • Quelles sont les choses fondées sur lesquelles je peux m’appuyer pour valider mon jugement ? Quelles sont les preuves que j’ai à ma disposition ?
  • Mon entourage pense-t-il comme moi ? Pourquoi pense-t-il comme cela ?
  • Mon entourage s’est-il déjà posé toutes ces questions avant d’émettre leur jugement ?

Je t’invite à partager cet article à un.e ami.e pour l’aider elle/lui aussi à briser ses préjugés !

A très vite 😉

Estelle-Thuillier
Estelle-Thuillier

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